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Les Phares
(Récitation)

Majestueux, droits et rigides
Assis sur vos bases solides
Aux bords des vastes océans
Phares aux murailles imberbes
Vous vous dressez longs et superbes
Comme des pines de géants.

Vos lanternes, soleil immense,
S'allumant quand la nuit commence
S'éteignant lorsqu'elle finit
Sont les glands de phallus énormes
Faisant scintiller leurs lourdes formes
Hors des prépuces de granit !

Plantés comme des obélisques
Est-ce en pendant aux odalisques
Phares, que vous bandez si fort ?
Ou bien votre raideur intense
Prétend-elle par sa constance
Narguer la vieillesse et la mort ?

Vous apparaissez dans la brume
Parmi les tourbillons d'écume
Qui vous font des pubis d'argent
Et malgré cette rude épreuve
De l'eau froide, vous faites preuve
D'un priapisme encourageant.

Dans les mers intertropicales
Vous bravez les chaleurs fatales
Et les feux d'un soleil ardent
Chez vous, il n'est pas de mollesse
Le froid ou le chaud, tout vous laisse
Toujours en l'air, toujours bandant !

Or devant vos raideurs oisives
Les femmes demeurent pensives
Muettes d'admiration
A moins que leurs voix éperdues
Ne déplorent de voir perdues
Tant de belles érections !

Et les maris font triste mine
En songeant à leur pauvre pine
Qui pend si lamentablement
Et c'est en vain qu'ils se demandent
Par quel moyen les phares bandent
Nuit et jour, éternellement ?

Eh bien ! Il faut que je vous dise,
O grand phares ! Je vous méprise
Vous n'êtes que des vits en carton
Car, sous l'eau froide qui vous mouille
Vous n'avez pas même une couille
Pas le moindre petit rouston!

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