Les
chansons de salle de garde
Brassens auteur de paillardes, nul ne doute qu'il dut éprouver un très grand plaisir à voir ses compositions reprises en cœur par des étudiants et devenir des classiques : Fernande, Quatre-vingt-quinze fois sur cent, les Radis (Sans aucun doute une allusion aux "Navets"), et bien sûr Mélanie (Une histoire de cierge qui n'est pas sans rappeler "Il était un petit navire"...). Il faut aussi citer quelques
unes de ses oeuvres, plus méconnues car mises en musique par d'autres:
Dans un genre moins paillard, et même quelque fois sérieux, Brasens nous raconte des histoires de pucelage (Le Gorille, Ode à celle qui reste Pucelle, La première Fille). Le pucelage est très souvent chanté (Maman qu'est-ce qu'un pucelage ?), et dans nombre de classiques, c'est en perdant leur pucelage que des jeunes filles foutent la vérole à leur galant... La vérole justement, thème cher aux carabins puisqu'ils la soignent, est abordée dans "L'Andropause" (comment pourrait on passer la vérole aux autres quand on ne bande plus...) et dans le Mauvais Sujet Repenti (Un maquereau qui attrape la vérole, c'est bien fait!). Ici encore, les classiques ne manquent pas : La vérole, le curé de Saint-Sulpice,... Brassens n'a pas manqué d'évoquer en termes châtiés les parties du corps que l'on rencontre dans toutes les strophes des grand classiques: le Con (le Blason), le Cul (Venus Callipyge), les Couilles (Les Casseuses), les Fesses (Le Pince-Fesse)... |
L'Andropause
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Dans beaucoup de chansons,
Brassens fait, ici ou là, des références à
peine voilées aux grands classiques:
Enfin, parmi les œuvres du plus célèbre de notre grand poëte, il faut citer quelques chansons amusantes et grivoises, comme "Brav' Margot" (Le prénom a-t-il été choisi pour rappeler l'autre Margot ?), "Hécatombe", La Nymphomane, ou "Le temps ne fait rien à l'affaire". J'en oublie sûrement quelques unes! En fin de carrière, Brassens fit probablement le tour des thèmes grivois et des expressions crues qu'il n'avait pas encore abordés dans ses chansons, puisqu'il avoue dans Va-t'faire enculer: Brillait par son absence un des pires vocables C'est : "enculé". Lacun' comblée. Et c'est vrai qu'en regardant son œuvre, on peut affirmer que Brassens a abordé à peu près tous les thèmes chers aux carabins. Tous, et même plus, car les seins, chez les paillards, (allez savoir pourquoi!), sont rarement chantés. Dans "Méchante avec de jolis seins", Brassens comble cette lacune. J'espère seulement pour lui que cette chanson n'avait rien d'autobiographique... |
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